poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Mardi 28 mars 2017 à 23:37

 Memories last forever

 

When memories call, nobody answer back,

Life still goes on, and you know, nothing really last

This is my life, forever confined in the past,

Wherever I go, I will never have it back.

 

When memories call, but you don’t have the time,

You keep them, warm, for your lonely night abroad.

Travelling the world, walking peacefully on the road,

Despite your pain, you will always hear the sad chime.

 

When memories call, you don’t want them to be back,

Remembering gloomily how life goes so fast.

For hours, images scroll, until sleep at last,

Waiting your awake, and the carousel to start back.

 

When memories call, as part of your past years,

Smile and tears may dance in your mind together.

This is my life, to make me, in a way, stronger,

To support those days that my mind created somber.

Mercredi 8 février 2017 à 21:22

Jeune et con

 

C’est le bonheur abject de la jouissance,

Qui nous parcourt les veines,

De la jeunesse qui, pleine d’innocence,

S’en va, traversant la Seine.

 

La rage au cœur, elle marche fragile,

Cette foule aux yeux hagards

Elle crie, le cœur léger, le pas labile,

Sous les néons blafards.

 

Mais pour quoi donc protester, à quelle fin,

Car lorsque la nuit tombe,

Elles est dispersées, tabassées, sans fin,

Quitte à trouver la tombe.

 

Et les politiques corrompus, s’endorment,

Le sourire aux lèvres,

Fier et serein d’avoir pu réciter leurs dogmes,

Sur le dos des cadavres.

 

Ô candide jeunesse, pleine de vie,

Va, sors de ta torpeur.

Sache que vivre libre n’est pas un délit,

Mais la clé du bonheur.

Mercredi 21 décembre 2016 à 9:04

La Valse du Temps

Comme une drogue, elle nous emmène si loin,
À la recherche d'une dose, le regard éteint.
Des souvenirs, des visages et puis plus rien,
Comme un rêve, effacé au petit matin.

À quoi bon vouloir courir le monde et se perdre,
À la quête d'illusions, de mirages et de mystères.
À la recherche de soi-même surtout ;
Comprendre ces pensées incessantes qui rendent fou.

De villes en villes, on rencontre des sourires,
Des amours, et on valse, entre la tristesse et le rire.
C'est la danse des voyageurs, qui ne s'éteint pas,
Tout comme la flamme qui guide nos pas.

Quand les contraires se rencontrent et se mélangent,
Quand les émotions et les larmes nous submergent,
Pour nous rappeler les souvenirs passés et,
La joie d'être dans les bras d'un être aimé.

Alors le soir, lorsque tout le monde dort, s'ouvre le coffre.
S'échappent alors les souvenirs de ces moments passés,
Que seul nous, pouvons admirer, encore et encore.
Et ce film, personne ne pourra jamais nous l'enlever.

Jeudi 3 mars 2016 à 1:21

Le Chaos




C’est une voix qui résonne,

Comme une chanson qu’on entonne,

Incessante, survole le monde,

Répétant que la Terre est ronde.

 

C’est un souffle rapide,

Poursuivant nos corps intrépides,

Les dents s’entrechoquent,

Face au désarroi créé, perfide.

 

C’est un fil ininterrompu,

Montrant de riches Hommes, repus.

Leur ventre bedonnant,

Et leur filet de bave, coulant.

 

C’est la lumière de l’instant,

Qui nous embrasse, chaleureusement.

Puis leur mouvement incessant,

s’éteint, heureusement.

Samedi 14 novembre 2015 à 16:06

A une vie

 

Il y a ces pensées qui jamais ne s’éteignent,

Seul le sommeil me libère de leurs douleurs.

Il y a ces envies de caresses, de douceur,

Quand près de moi, je croyais que tu étais mienne.

 

Il y a ces journées qui filent comme le vent,

Des sourires et des larmes qui parfois disparaissent.

Il y a toi et ce sentiment de détresse,

Qui rythme ma vie comme le mauvais temps.

 

Il y a des jours tranquilles, qui vont et viennent,

Tandis que des questions inlassables se posent.

Il y a mon cœur déchiré par l’amour et la haine,

Essayant de s’exprimer d’une voix morose.

 

Il y a enfin ce moment qui me libère d’elles,

Où l’émerveillement prend la place de la colère.

Il y a alors ces couleurs chaudes si belles,

Qui délicatement s’écoulent de mes lèvres.

www.youtube.com/watch

Lundi 13 juillet 2015 à 1:55

Passé

 

 

Il fut en temps où la pluie me rendait heureux,

Si ce n’est lorsqu’elle sortait de tes tristes yeux.

Les moments partagés en ta compagnie et,

Les rires, la confiance ; volatilisée.

 

Des pensées toujours présentes, de toi absente,

Une tristesse continue, si volatile,

Des paroles envoyées, de façon si habiles

Pour que ton souvenir, toujours, sadique, me hante.

 

La haine m’envahit maintenant, après toi,

Qui m’a accusé, reproché, tous ton malheur,

Puis abandonné, gisant, grelottant. Je suis las,

De t’aider à trouver le bonheur,

 

Quand toi, égoïste, tu m’as privé du mien.

Sac à dos en main, je te laisse à tes histoires,

Elles ne me concernent plus, elles ne sont plus rien,

Si ce n’est qu’un obstacle pour moi dans le noir

Jeudi 26 février 2015 à 23:54

Désarroi


Perdu dans les tréfonds de la terre, de l’univers, aux portes de l’enfer,

Je suis étendu, privé de mes rêves, de mon innocence futile,

Je suis à bout de souffle, une boule dans la gorge, privé d’air.

A quoi bon vouloir voyager et s’attacher à ce monde sénile ?

Lundi 3 novembre 2014 à 7:55

 

Un jour d'Automne


S'envole des pas insouciants,

sur les feuilles mortes,

sur les rejets d'une année écoulée,

pour mieux survivre à l'hiver.


Vidé de sa sève soigneusement conservé

six pieds sous terre,

l'arbre survit, en se souvenant de ses caresses,

ses murmures le long de son tronc.


Il se souvient également, de ses accès de rage,

de la compassion qu'il fournissait,

face à ses pleurs

et puis de ses absences.


Mais aucune ne sera aussi longue,

ni aussi douloureuse que celle-là.

Longtemps, il en portera la cicatrice,

tandis que des branches bâtardes,


résultats de ses moments de colère et de tristesse,

pousseront en son sein.

L'amour s'est envolé et avec lui,

des souvenirs. Des bons et puis d'autres,


qui le rongeront,

avant qu'une autre ne prenne la place,

s'installe et doucement,

panse ses blessures.

 

 

Jeudi 23 octobre 2014 à 20:32

A perte de vue, le vide

 

Je suis triste Maman, ce n'était pas les autres le problème,

c'était moi. Je me sens seul partout,

j'ai des amis mais j'ai besoin de toujours plus.

Votre amour à vous ne me suffit pas non plus.

 

Je suis triste Maman, je déprime sans raison

je n'arrive pas à rester joyeux,

je suis susceptible, colérique,

romantico-dépressif.
 

Je suis triste maman,

j'aimerais être respecté, admiré, écouté

j'aimerai qu'on m'accepte, qu'on m'aime

mais je ne m'en satisfait pas…

 

Je suis triste Maman,

j'ai tout le temps une boule au ventre,

j'aimerai être courageux, fort, mais j'ai peur de conneries.

Un bébé dans un corps trop large.

 

Je suis triste Maman,

je ris, je faisais rire, pour être remarqué,

comme quand j'étais petit,

et je ne suis plus pris au sérieux.

 

J'ai l'impression d'avoir un millier de problème

alors que je n'ai rien, ou presque,

je suis perdu dans ce monde,

ce n'est pas le mien.


Jeudi 2 octobre 2014 à 4:14

Adieu...




Gamine égoïste traversant la foule aux aguets,

à la recherche d'un sourire,

que pourrait offrir son joli visage,

il n'en est rien.


Elle prend un homme, et puis le jette

lorsque les temps sont durs.

Elle cache sous de fausses larmes

sa joie de plaire aux hommes.


Oubliés les sourires de mon amie

Oubliés les moments de joie, en ta compagnie,

Oubliés les rires, qui éclairaient ma journée

Oubliés les ébats amoureux.


Envolée comme une pétale de rose,

fanée par la vanité et le temps,

les joies de l'amour ont disparus,

il ne reste que la haine dans mon cœur.


Écrasé par l'innocence et la confiance,

aveugle, je m'en vais titubant,

une partie de moi laissée à terre,

entourée profondément sous les ruines


d'un palace en carton.

Adieu toi, un jour peut-être j'oublierai

de quoi sont capables certaines femmes,

merci pour la leçon de vie.


Les pieds rougis des braises étalées éparses,

restes d'un feu de joie autrefois grand,

je m'éloigne en direction d'un futur

qui semble si sombre.


Mon sourire est un masque,

mes pieds sont perdus,

mes mains tremblent

et ma confiance est nulle.

 


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