poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Lundi 3 octobre 2011 à 8:00

 

 

A une déesse

 

Tu ressembles parfois à ces beaux horizons

où le temps et l'humeur est rythmé des saisons,

d'une incroyable beauté difficile à plaire,

qui pourtant nous séduit quand elle est en colère.
 

 


Tes yeux se perdant au loin, cherchant un féal

parcourent les plaines, les montagnes, le canal.

Rien ne semble pouvoir arrêter ce regard

qui viole et transperce chaque être sans égard.

 

Viens-tu d'un ciel profond, ou sors-tu de l'abîme,

un triste et sombre brouillard vole dans tes yeux,

secouant tous les arbres jusque dans la cime,

et éclairant d'une lueur blanche, les cieux,


 

Tu vogues sur les eaux, tes cheveux bruns flottant,

ton esprit traversant les montagnes, les champs,

ne remarque pas l'homme sur l'autre rive,

prise par le courant, tu pars à la dérive.

 

Le corps enveloppé d'un linceul blanc, avance,

lentement il trouble la surface de l'eau,

puis se perd dans ces beaux paysages hivernaux ;

seul la mort nageant à côté de lui, danse.

 

 


Samedi 1er octobre 2011 à 16:08

http://poesies-poetiques.cowblog.fr/images/DSC1544.jpg

Vies 2

 

 

Champs de blé

surplombant la clairière,

D'une teinte doré,

le soleil vous éclaire

 

et le vent doucement,

fait valser et danser,

d'un simple soufflement,

vos tiges desséchées.

 

Puis l'orage gronde,

au dessus des prairies,

amenant avec lui

la furie de ce monde.

 

Et les mulots s'enfuient

et les arbres crépitent,

sous l'assaut de petites

gouttelettes de pluies.

 

Un combat infini,

disputé ardemment,

par la pluie, le beau temps

pour amener la vie.


Samedi 1er octobre 2011 à 15:23

Jeune innocent

 

 

Un tunnel rouge sombre

et au bout une lumière,

où s'agite des ombres,

se dessine devant moi,

 

et derrière se reserre

et me pousse, des parois

vers cette lumière, ces voix,

qui m'aveugle et me noient.

 

Et mes cris de peur résonnent

et ma colère bouillonne,

devant ces êtres froids

qui m'ont vite déposés

 

sur celle qui m'a créée,

sur la chaleur du sein droit.

Et son regard posé

sur moi m'a apaisé.

 

Dans un sommeil peuplé

de mes neufs mois passés,

je m'endors, paisiblement

sans peur et sans tourments.

 


Vendredi 18 février 2011 à 18:41

Appel à l'aide

 

 

Emporté par le vent,

ballotté sans remords

par ce souffle venant

de ces plaines du Nord.

 

Un message d'alerte

résonne dans nos têtes,

et plus rien ne l'arrête

pas même la tempête.

 

Ces paroles qu'ils entonnent,

tout ces peuples oubliés

comme la pluie résonne

sur ce sol asséché

 

que sont tout les déserts

où l'homme ne peut vivre.

Il crée pourtant sur terre,

quelque chose de pire.

 

Tout ces appels à l'aide

sont restés sans réponses,

il faut que l'on s'entraide

si l'on attend une once

d'attention.

 


Jeudi 3 février 2011 à 19:20

Mort dans les tranchées

 

 

J'ai marché des jours durant, traversant plaines et montagnes,

sans cesser de me cacher pour passer inaperçu,

évitant à tout prix ces villages occupés par l'intrus

pour te donner le peu qu'a laisser ton mari, une page.

 

J'ai couru sous des pluies de balles, au milieu des batailles,

regardant tout ces gens, autour, pour la dernière fois,

s'écrouler un à un, leurs corps transpercé de mitraille

et leurs yeux vitreux resteront encore gravés en moi.

 

Je peux te lire ces derniers mots retrouvés sur son corps :

« Un nuage, rougit de tout ces soldats morts

plane au dessus de ces champs alsaciens, criblés de plombs,

de ces cadavres d'enfants, de ces débris de maisons.

 

Notre patrie autrefois si puissante a obéit

à cet envahisseur, venu de l'Est, vêtu de noir ;

nous nous battrons jusqu'à mourir, fusillé un de ces soirs.

Adieux, je suis à présent un de ceux mort pour ta vie."


Dimanche 23 janvier 2011 à 16:01

Désert

 

 

J'ai perdu les repères,

qu'il y avait sur terre,

je n'ai plus cette joie,

qui irradiait de moi.

 

Les étoiles scintillent,

elles semblent inaccessibles,

elles sont bien plus de mille,

seul, je suis une cible.

 

Je suis dans ce désert

un être insignifiant,

qui vit dans la misère

de ces nuages fuyants.

 

L'éclat de mon sourire,

tout doucement se ferme

et l'ardeur de mon rire

est de plus en plus terne.

 

L'espoir me tient en vie,

malgré l'absence d'eau,

je regarde vers le haut

à la quête de vie

 

Qui semble inexistante ;

les mirages me tentent,

je suis sans un secours,

les pieds meurtris, je cours.

 

 

Mercredi 19 janvier 2011 à 15:34

Une culture enterrée

 

 

Ce lieu où nous vivons

entouré de forêt,

où paissent à nos côtés,

des troupeaux de bisons.

 

Notre camps, où résonne

les chants que l'on entonne

est au centre, isolé,

protégé des dangers.

 

A été dévasté

quand il est arrivé,

prenant toutes ces vies ;

à présent tous ont fuient.

 

Frères de sang, massacrés,

par des hommes attiré

par ce métal doré,

sans aucune pitié.

 

Ils ont prit nos oreilles

comme trophés de chasse,

pareil à des chevreuils ;

ils sont une menace.

 

C'est à présent trop tard,

vivre dans une réserve

était un cauchemar ;

je succombe de fièvre.


Dimanche 16 janvier 2011 à 19:30

Territoires isolés

 

 

Un petit museau frémissant apparaît d'un terrier,

reniflant les odeurs enivrantes de forêt,

qui apportées par le vent apaisent les esprits

et font régner la paix sur ces lieux désertés des hommes.

 

Apparaît alors deux yeux qui épient chaque mouvements,

de ces herbes folles ou de ces arbres aux feuilles jaunies ;

le craquement d'une branche ne l'a pas rassuré,

la buse est de sortie en cette matinée d'été.

 

Elle ne sortira pas cette fois encore, alors,

à quoi bon rester, tant de choses restent encore voilées,

tant de chants, tant de cris résonnent dans la vallée, puis,

soudain se taisent, laissant place au bruit continu des hommes.

 

Qui peut à peu détruisent ces territoires isolés.

Mercredi 12 janvier 2011 à 15:23

Un soir d'automne

 

 

Nuit d'automne parsemée de gouttes de pluies,

que caches-tu derrière ton manteau brumeux ?

Protège moi de tout, de cet être qui m'en veut.

Qui jusque dans ces territoires isolés me nuit,

 

Nuit d'automne où les feuilles s'embrasent, tel un feu,

larguant les amarres et volant au gré du vent,

où les gouttes de pluies et mes pleurs doucement,

chutent et coulent au-dessus de ton corps vaporeux.

 

Ô vent glacial, me frappant avec tendresse,

tu couvres ma barbe naissante de glace,

je ris de toi, sans cesse.

 

Ô blafarde saison, reine de nos climats,

où la chaleur de l'été laisse place aux frimas,

je t'ai tant attendu.

 


Mercredi 12 janvier 2011 à 15:18

Peurs

 

 

Horizon lointain,

y arriverais-je un jour?

Ou me faudra-t-il errer à l'infini?

Je ne sais plus quel est mon but,

je ne sais plus quel est mon nom ;

mais je continue, je marche.

 

Mes pieds sont en sang,

laissant une traînée écarlate

sur mon passage,

qui peut à peu disparaît,ensevelie sous un nuage blanc.

 

J'ai affronté tout les dangers de cette Terre,

vaincu chaque monstres, de chaque contrées,

les uns après les autres ;

aidé des êtres égarés, bon ou mauvais.

Ces dangers ont fait place à la routine,

maintenant j'avance, inlassablement,

cherchant le but de mon existence, toujours sans réponses.

 

Marche ou une mort certaine t'attends au détour de ce sentier,

ce sont tes peurs.


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