poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Mercredi 12 janvier 2011 à 15:14

http://poesies-poetiques.cowblog.fr/images/16326217951767195901244856101321608161113145n-copie-1.jpgCoucher de soleil

 

 

Le ciel est entrain de doucement s'embraser,

et de devenir un véritable brasier ;

les oiseaux volants dans ce ciel, n'en ont que faire,

survolant majestueusement ces clairières.

 

Assis dans la forêt, où mon coeur palpitant

observe patiemment un combat de titan,

qui ensanglante le ciel de blessures vermeilles,

accompagné du doux chant de ces noirs corneilles.

 

J'assiste à la victoire d'une sombre nuit,

et le cri lugubre des loups résonne encore,

amplissant le ciel d'une antique mélodie

et chaque soir je pleurerais son triste sort.

 

Couché au coin du feu je penserai à demain

et espérerais un résultat plus serein

Pour finalement m'endormir avant la fin.

 


Vendredi 7 janvier 2011 à 22:43

Une quête irréelle

 

 

Sifflant sur la falaise,

au coucher du soleil,

un homme est assis là,

contemplant l'au delà.

 

Un bâton à la main,

il active son feu,

qui permettra demain

de combattre les cieux.

 

Il peut entendre

dans la brume du soir,

le ronflement d'un loir,

au pelage de cendre.

 

L'éclat de son sourire,

s'échappe de son corps,

s'envole l'âme du mort

vers un proche avenir.

 

Lui seul peut survivre

dans ces lieux isolés,

ces montagnes escarpées

où résonne son rire.

 

Il ne s'inquiète pas,

ce qu'il fera demain,

avec la force des mains
la délivrera.

 

Mardi 21 décembre 2010 à 14:25

Oubli progressif

 

 

Elle est partie, ce matin, en claquant la porte,

je l'ai aimé de tout mon être, qu'elle sorte,

mon coeur a trop longtemps souffert toutes ces années.

J'ai donné mon amour, elle me l'a renvoyée,

quoi de plus ridicule?

 

Par mes attentions, je voulais l'amadouer,

elle me regardait, mais toujours sans un sourire.

La vision de son visage était un plaisir

tel, que mes amis finirent par m'oublier,

ne me connaissant plus.

 

Que de jours à pleurer, sans une seule larme,

un vide se ressentant, au fond de mon coeur,

des journées à me morfondre dans la douleur ;

je ne peux pas lutter, je suis sans une arme,

j'ai trop baissé ma garde.


Lundi 20 décembre 2010 à 17:25

Une quête infernale

 

 

J'ai marché sur ton coeur couvert de cicatrices,

J'ai étreint la mort qui habitait dans ton corps,

fragile et légère comme une ancienne actrice,

elle semblait fatiguée, ferme tes yeux et dors.

 

J'ai couru au milieu de ces prairies fleuries,

soulevant tristement une poussière d'ocre.

J'ai couru sur ton corps, à présent si meurtri

et je m'en veux d'avoir été aussi médiocre,

 

Epuisé simplement d'avoir lutté pour elle ;

je n'ai fais que déguiser les apparences,

contre tous ces dangers, elle n'était que plus belle ;

et à présent je parcours le monde en errance.

 

En quête d'un inconnu inaccessible,

je suis peut-être perdu dans le noir, tranquille,

à quoi bon? Personne ne semble m'écouter ;

perdu au sein de tout, je n'ai plus qu'à pleurer.

 

 


Vendredi 3 décembre 2010 à 20:47

Au rythme des vagues

 

 

Dans ce large étang, bleuté, bordé de roseaux,

repose bercée par le courant, une femme,

les cheveux mélangés aux plantes au fond de l'eau

et dispersé dans l'immensité, une larme.

 

Elle ne semble plus prendre conscience du temps,

avançant lentement au côté de Charon,

passeur reconnu des morts sur ce continent ;

un âme perdue au milieu de tout ces monts.

 

Un homme repose allongé sur le sol,

au milieu des débris de son ancien bateau,

tandis qu'un goéland repose sur son dos

ne semblant pas se méfier de l'instable sol.

 

Les fracas de l'orage emplissent cette nuit

et une pluie torrentielle s'abat sur l'île,

comme des milliers de larmes, en l'honneur d'une femme,

qui subitement de notre vie a fuit.


Mardi 9 novembre 2010 à 21:23

Dernière âme

 

 

Elle est étendue là,

comme au premier jour,

les lueurs de l'aube s'élèvent,

les oiseaux chantent, inlassablement.

 

Est-ce un rêve ?

Ils sont là pour ta marche funèbre,

et moi à côté, je regarde

et te dis adieux.

 

Un sourire apparait sur ton visage,

est-ce une ombre ou mon désespoir ?

Voyageuse infatigable, te voilà prête

pour un autre voyage, le plus beau.

 

Cette Terre que tu as chérie,

t'as prise en son sein.

Etais-tu trop parfaite ? Trop protectrice?

Peut-être.

 

Les insectes sifflent autour de nous,

je vais mourir à mon tour,

supprimé du monde.

 

C'est peut-etre mieux finalement, te rejoindre.

Ce ne sont pas des insectes,

adieux je m'en vais te rejoindre.

 


Mardi 9 novembre 2010 à 21:21

Un Espoir d'amour

 

 

Guérison ! Guérison !

Par delà les monts, les plaines et les moutons,

ce cri résonne, sans fin.

 

Guérison ! Guérison !

Par delà les clochers, les champs et les forêts,

les animaux et les hommes,

se réveillent à ce son.

 

Guérison ! Guérison !

C'était donc vrai, l'homme peut guérir de ce mal,

qui le ronge s'il en est atteint,

pour ne plus pouvoir bouger, ne plus pouvoir respirer,

et finalement s'éteindre, en manque d'amour.

 



Lundi 8 novembre 2010 à 20:56

Dans les étoiles

 

 

 

On rêve peut-être de marcher sur la lune,

de quitter la terre et observer les étoiles,

profiter de la vie et retirer ce voile,

qui a fait de nous cet être sans grâce, aucune

 

On rêve peut-être de fouler de nos pieds,

cette planète observée à la dérobée,

pour finalement profiter de chaque instant,

laissant nos pensées avancer au gré du vent.

 

On rêve peut-être d'un autre lendemain,

où la vie ne sera pas une suite d'échec,

et qu'ensemble nous pourrons nous serrer la main,

pour finalement penser comme Sénèque.

 

On rêve enfin d'un autre monde, privé d'eux,

que l'on puisse vivre sur une autre planète,

même s'il faut recommencer avec si peu

et réutiliser ces moyens obsolètes.


Dimanche 7 novembre 2010 à 21:03

Trois mots

 

 

Tout est gris, le ciel et le temps semble s'être arrétés,

en une minute, un instant, la vie a disparu.

Personne ne peut dire quand et pourquoi il arrive, il envahit tout, c'est une trainée de poudre,

rouge écarlate.

L'étincelle est peut-être le désespoir ;

c'est étrange maintenant tout est noir, seul cette lumière, caché au loin,

attire le regard.

C'est un coeur, un coeur transpercé, déchiré de l'intérieur,

rougi d'amour

et rien ne semble pouvoir arrêter cette destruction.

Rien si ce n'est ces trois mots.

Ces mots que l'on refuse de prononcer,

ces mots si peu utilisés,

et pourtant indispensable,

ces mots qui vous détruisent contre et pour lesquels on ne peut se battre.

J'ai perdu sans avoir combattu et je m'en vais,

vers une autre âme capable de recevoir ces mots,

sans les rejeter d'un revers de la main.


Dimanche 7 novembre 2010 à 21:01

Rien

 

 

Rien, pas même le soufflement du vent

s'échouant sur les arbres.

Rien, de même pour le fracas des vagues

frappant les rochers.

Rien, encore moins la rencontre des plaques

s'écrasant avec tout leurs forces.

Rien, rien, rien, ne peut égaler mon cri,

qui résonne dans cette nuit

sans étoiles,

mon cri de désespoir.

Rasant les forêts,

engloutissant les océans,

écrasant la roche,

je détruit et pourtant

je sais que ce ne sera jamais suffisant.


<< Page précédente | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Page suivante >>

Créer un podcast