poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Vendredi 13 juillet 2012 à 7:29

Terre

 

 

Contrées sauvages,

inondées par le soleil

je vous admire

du mieux que je peux.

 

Comment résister a tout cette vie

qui vibre et joui

chaque jours

comme si c'était

 

une quête,

ou juste un désire de survivre

transmettre l'espèce,

qui ne peut que fasciner.

 

Des secrets, tant exploités

par tant d'avidés

qui quelques fois, feraient mieux

de rester secret.

 

Ô toi que je respecte,

je n'ai qu'un souhait, vivre en toi,

j'en rêve, jour et nuit

en écoutant ton appel.

 

Tout est si beau, si calme

je ne m'en lasse pas

je l'ai en moi, je suis prêt.

Emmène moi.

 

 

 

 


Mercredi 4 janvier 2012 à 9:57

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Anges o
u démons

 

 

Soulève-moi, emporte-moi

blanche déesse aux yeux félins,

tu sembles si fragile et pourtant

tu portes ma vie dans tes mains

 

celle dont tu m'as libérés,

après l'arrivée des bouchers.

Je suis dans tes bras innocent,

des crimes commis ici bas

 

et mon coeur à présent soulagé

sait qu'ailleurs, une justice existe

qu'elle prend soin des pauvres damnés,

pour qu'enfin ils existent.

 

Malgré ma grande reconnaissance,

je t'en veux cependant,

pardonne mon innocence,

mais, où étais-tu tout ce temps ?

 


Jeudi 15 décembre 2011 à 22:01

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Seul face à la pluie

 

 

 

Quand le clapotis de l'eau,

s'écrasant sur les vitres

nous sort de notre ennuie,

c'est alors le moment de se demander

ce qu'est notre vie ;

 

avec quelle brique nous l'avons construit

et de quelle couleur aussi,

et ainsi nous montrer à quelle point

elle est joyeuse, ou triste

et frêle ou solide.

 

Et puis les saisons passe,

elle part dans l'oubli,

car le feu au chaud dans sa cheminée,

n'a pas été assez bien attisé,

rien n'a été ajouté,

pas même une brindille.

 

Elle aiderait pourtant,

ne serait-ce qu'un instant,

une flamme, et éclairerait ces pièes,

si vide.

 

Il ne reste alors qu'une chose,

crier, en espérant alors,

que les murs, autour, le supporterons

car sinon, il faudra tout reconstruire.


Mercredi 16 novembre 2011 à 6:00

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Agir

 

 

Les épées s'entrechoquent, et les corps s'effondrent

des masques tombent, et des êtres trépassent

pour un idéal, pour un espoir

que seule la colère nous dicte.

 

Au fond, qui sommes nous, quand le glas sonne,

qu'avons-nous accomplit, qui nous rendrait fier ?

L'histoire nous montre toute cette désolation,

tout ces morts qui couvrent le ciel et parsèment la terre.

 

Pensons à ces progrès qui ont engendrés la haine,

ces regrets qui nous remplissent de peine

devant ces corps si fétichent, qui déjà crient

à en perdre haleine, à la vie, innocent.

 

Silencieux, des êtres de l'ombre, agissent

en silence, tels des médecins et maintiennent en vie

cette Terre sur laquelle nous vivons, sans la respecter,

sans la remercier, égoïstes.

 

Aidons-les, agissons enfin,

pour que le soir, quand fatigué

nous nous regarderons dans un miroir,

cela soit vraiment nous-même.


Jeudi 10 novembre 2011 à 18:36

Monde souterrain

 

 

 

J'ai couru sous la lune, cachant mon amertume

et je n'ai pu retenir mes sanglots,

la tête plongée sous l'eau

m'obligeant à fermer mes yeux tristes.

 

Je n'ai peut-être jamais appris à respirer

dans ce monde ou ne survit qu'une flamme

alors sur ce parchemin je griffonne,

à la va-vite, comme poursuivi par le temps

les derniers mots,

d'un jeune innocent, qui errait.

 

Puis la bougie s'allume

et les catacombes s'éclairent

et le mur respire alors, se met à bégayer

après toutes ces années de silence.

 

Mais trop heureux, il ne se contrôle plus

et la bougie tombe, le parchemin s'enflamme

et toute vie s'évapore, encore ;

je n'ai jamais appris de mes erreurs

alors dans le noir, par tâtonnement

j'avance, si lentement tandis que mes pensées

elles, vagabondent.

 

 

 


Dimanche 16 octobre 2011 à 21:30

A l'infini

 

Tout ces cris qui m'échappent,

ils valsent et courent tout doucement

le long d'étroits murs, ne s'arrêtant jamais

et dispersent leurs plaintes maladives,

à qui les veux.

 

Tout ces feuilles jaunes, qui s'envolent

et disparaissent, par delà les montagnes,

elles quittent tristement, par ma fautes,

ce vieil arbres, qui les a vu naître.

 

La vie semble me fuir, s'échappant au loin,

quand je tente de l'amadouer,

et j'en reste pantois,

comme si finalement je n'étais pas fait pour elle.

 

Pourtant cette lueur, cet instinct,

qui fait que l'on doit survivre pour une cause,

se réveille, soudain, pour nous rappeler

que nous ne sommes pas seul sur Terre.


Dimanche 16 janvier 2011 à 19:30

Territoires isolés

 

 

Un petit museau frémissant apparaît d'un terrier,

reniflant les odeurs enivrantes de forêt,

qui apportées par le vent apaisent les esprits

et font régner la paix sur ces lieux désertés des hommes.

 

Apparaît alors deux yeux qui épient chaque mouvements,

de ces herbes folles ou de ces arbres aux feuilles jaunies ;

le craquement d'une branche ne l'a pas rassuré,

la buse est de sortie en cette matinée d'été.

 

Elle ne sortira pas cette fois encore, alors,

à quoi bon rester, tant de choses restent encore voilées,

tant de chants, tant de cris résonnent dans la vallée, puis,

soudain se taisent, laissant place au bruit continu des hommes.

 

Qui peut à peu détruisent ces territoires isolés.

Mercredi 12 janvier 2011 à 15:18

Peurs

 

 

Horizon lointain,

y arriverais-je un jour?

Ou me faudra-t-il errer à l'infini?

Je ne sais plus quel est mon but,

je ne sais plus quel est mon nom ;

mais je continue, je marche.

 

Mes pieds sont en sang,

laissant une traînée écarlate

sur mon passage,

qui peut à peu disparaît,ensevelie sous un nuage blanc.

 

J'ai affronté tout les dangers de cette Terre,

vaincu chaque monstres, de chaque contrées,

les uns après les autres ;

aidé des êtres égarés, bon ou mauvais.

Ces dangers ont fait place à la routine,

maintenant j'avance, inlassablement,

cherchant le but de mon existence, toujours sans réponses.

 

Marche ou une mort certaine t'attends au détour de ce sentier,

ce sont tes peurs.


Mardi 9 novembre 2010 à 21:23

Dernière âme

 

 

Elle est étendue là,

comme au premier jour,

les lueurs de l'aube s'élèvent,

les oiseaux chantent, inlassablement.

 

Est-ce un rêve ?

Ils sont là pour ta marche funèbre,

et moi à côté, je regarde

et te dis adieux.

 

Un sourire apparait sur ton visage,

est-ce une ombre ou mon désespoir ?

Voyageuse infatigable, te voilà prête

pour un autre voyage, le plus beau.

 

Cette Terre que tu as chérie,

t'as prise en son sein.

Etais-tu trop parfaite ? Trop protectrice?

Peut-être.

 

Les insectes sifflent autour de nous,

je vais mourir à mon tour,

supprimé du monde.

 

C'est peut-etre mieux finalement, te rejoindre.

Ce ne sont pas des insectes,

adieux je m'en vais te rejoindre.

 


Mardi 9 novembre 2010 à 21:21

Un Espoir d'amour

 

 

Guérison ! Guérison !

Par delà les monts, les plaines et les moutons,

ce cri résonne, sans fin.

 

Guérison ! Guérison !

Par delà les clochers, les champs et les forêts,

les animaux et les hommes,

se réveillent à ce son.

 

Guérison ! Guérison !

C'était donc vrai, l'homme peut guérir de ce mal,

qui le ronge s'il en est atteint,

pour ne plus pouvoir bouger, ne plus pouvoir respirer,

et finalement s'éteindre, en manque d'amour.

 



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