Rien
Rien, pas même le soufflement du vent
s'échouant sur les arbres.
Rien, de même pour le fracas des vagues
frappant les rochers.
Rien, encore moins la rencontre des plaques
s'écrasant avec tout leurs forces.
Rien, rien, rien, ne peut égaler mon cri,
qui résonne dans cette nuit
sans étoiles,
mon cri de désespoir.
Rasant les forêts,
engloutissant les océans,
écrasant la roche,
je détruit et pourtant
je sais que ce ne sera jamais suffisant.
amicalement
Claude