Une culture enterrée
Ce lieu où nous vivons
entouré de forêt,
où paissent à nos côtés,
des troupeaux de bisons.
Notre camps, où résonne
les chants que l'on entonne
est au centre, isolé,
protégé des dangers.
A été dévasté
quand il est arrivé,
prenant toutes ces vies ;
à présent tous ont fuient.
Frères de sang, massacrés,
par des hommes attiré
par ce métal doré,
sans aucune pitié.
Ils ont prit nos oreilles
comme trophés de chasse,
pareil à des chevreuils ;
ils sont une menace.
C'est à présent trop tard,
vivre dans une réserve
était un cauchemar ;
je succombe de fièvre.
Ce poème sur le massacre impitoyable des Indiens d'Amérique par les Européens (tant espagnols qu'anglo-saxons) est poignant. Il fait naître l'amertume et l'indignation. On ne pense jamais assez aux peuples qui ont été exterminés là-bas...
Bonne soirée !
Eryndel