Une quête infernale
J'ai marché sur ton coeur couvert de cicatrices,
J'ai étreint la mort qui habitait dans ton corps,
fragile et légère comme une ancienne actrice,
elle semblait fatiguée, ferme tes yeux et dors.
J'ai couru au milieu de ces prairies fleuries,
soulevant tristement une poussière d'ocre.
J'ai couru sur ton corps, à présent si meurtri
et je m'en veux d'avoir été aussi médiocre,
Epuisé simplement d'avoir lutté pour elle ;
je n'ai fais que déguiser les apparences,
contre tous ces dangers, elle n'était que plus belle ;
et à présent je parcours le monde en errance.
En quête d'un inconnu inaccessible,
je suis peut-être perdu dans le noir, tranquille,
à quoi bon? Personne ne semble m'écouter ;
perdu au sein de tout, je n'ai plus qu'à pleurer.
Magnifique... Chacun, que ce soit sur cet article, ou sur un autre, ils sont tous aussi beaux les uns que les autres.