poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Dimanche 23 janvier 2011 à 16:01

Désert

 

 

J'ai perdu les repères,

qu'il y avait sur terre,

je n'ai plus cette joie,

qui irradiait de moi.

 

Les étoiles scintillent,

elles semblent inaccessibles,

elles sont bien plus de mille,

seul, je suis une cible.

 

Je suis dans ce désert

un être insignifiant,

qui vit dans la misère

de ces nuages fuyants.

 

L'éclat de mon sourire,

tout doucement se ferme

et l'ardeur de mon rire

est de plus en plus terne.

 

L'espoir me tient en vie,

malgré l'absence d'eau,

je regarde vers le haut

à la quête de vie

 

Qui semble inexistante ;

les mirages me tentent,

je suis sans un secours,

les pieds meurtris, je cours.

 

 

Mercredi 19 janvier 2011 à 15:34

Une culture enterrée

 

 

Ce lieu où nous vivons

entouré de forêt,

où paissent à nos côtés,

des troupeaux de bisons.

 

Notre camps, où résonne

les chants que l'on entonne

est au centre, isolé,

protégé des dangers.

 

A été dévasté

quand il est arrivé,

prenant toutes ces vies ;

à présent tous ont fuient.

 

Frères de sang, massacrés,

par des hommes attiré

par ce métal doré,

sans aucune pitié.

 

Ils ont prit nos oreilles

comme trophés de chasse,

pareil à des chevreuils ;

ils sont une menace.

 

C'est à présent trop tard,

vivre dans une réserve

était un cauchemar ;

je succombe de fièvre.


Dimanche 16 janvier 2011 à 19:30

Territoires isolés

 

 

Un petit museau frémissant apparaît d'un terrier,

reniflant les odeurs enivrantes de forêt,

qui apportées par le vent apaisent les esprits

et font régner la paix sur ces lieux désertés des hommes.

 

Apparaît alors deux yeux qui épient chaque mouvements,

de ces herbes folles ou de ces arbres aux feuilles jaunies ;

le craquement d'une branche ne l'a pas rassuré,

la buse est de sortie en cette matinée d'été.

 

Elle ne sortira pas cette fois encore, alors,

à quoi bon rester, tant de choses restent encore voilées,

tant de chants, tant de cris résonnent dans la vallée, puis,

soudain se taisent, laissant place au bruit continu des hommes.

 

Qui peut à peu détruisent ces territoires isolés.

Mercredi 12 janvier 2011 à 15:23

Un soir d'automne

 

 

Nuit d'automne parsemée de gouttes de pluies,

que caches-tu derrière ton manteau brumeux ?

Protège moi de tout, de cet être qui m'en veut.

Qui jusque dans ces territoires isolés me nuit,

 

Nuit d'automne où les feuilles s'embrasent, tel un feu,

larguant les amarres et volant au gré du vent,

où les gouttes de pluies et mes pleurs doucement,

chutent et coulent au-dessus de ton corps vaporeux.

 

Ô vent glacial, me frappant avec tendresse,

tu couvres ma barbe naissante de glace,

je ris de toi, sans cesse.

 

Ô blafarde saison, reine de nos climats,

où la chaleur de l'été laisse place aux frimas,

je t'ai tant attendu.

 


Mercredi 12 janvier 2011 à 15:18

Peurs

 

 

Horizon lointain,

y arriverais-je un jour?

Ou me faudra-t-il errer à l'infini?

Je ne sais plus quel est mon but,

je ne sais plus quel est mon nom ;

mais je continue, je marche.

 

Mes pieds sont en sang,

laissant une traînée écarlate

sur mon passage,

qui peut à peu disparaît,ensevelie sous un nuage blanc.

 

J'ai affronté tout les dangers de cette Terre,

vaincu chaque monstres, de chaque contrées,

les uns après les autres ;

aidé des êtres égarés, bon ou mauvais.

Ces dangers ont fait place à la routine,

maintenant j'avance, inlassablement,

cherchant le but de mon existence, toujours sans réponses.

 

Marche ou une mort certaine t'attends au détour de ce sentier,

ce sont tes peurs.


Mercredi 12 janvier 2011 à 15:14

http://poesies-poetiques.cowblog.fr/images/16326217951767195901244856101321608161113145n-copie-1.jpgCoucher de soleil

 

 

Le ciel est entrain de doucement s'embraser,

et de devenir un véritable brasier ;

les oiseaux volants dans ce ciel, n'en ont que faire,

survolant majestueusement ces clairières.

 

Assis dans la forêt, où mon coeur palpitant

observe patiemment un combat de titan,

qui ensanglante le ciel de blessures vermeilles,

accompagné du doux chant de ces noirs corneilles.

 

J'assiste à la victoire d'une sombre nuit,

et le cri lugubre des loups résonne encore,

amplissant le ciel d'une antique mélodie

et chaque soir je pleurerais son triste sort.

 

Couché au coin du feu je penserai à demain

et espérerais un résultat plus serein

Pour finalement m'endormir avant la fin.

 


Vendredi 7 janvier 2011 à 22:43

Une quête irréelle

 

 

Sifflant sur la falaise,

au coucher du soleil,

un homme est assis là,

contemplant l'au delà.

 

Un bâton à la main,

il active son feu,

qui permettra demain

de combattre les cieux.

 

Il peut entendre

dans la brume du soir,

le ronflement d'un loir,

au pelage de cendre.

 

L'éclat de son sourire,

s'échappe de son corps,

s'envole l'âme du mort

vers un proche avenir.

 

Lui seul peut survivre

dans ces lieux isolés,

ces montagnes escarpées

où résonne son rire.

 

Il ne s'inquiète pas,

ce qu'il fera demain,

avec la force des mains
la délivrera.

 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast