Abandon
Un frissonnement le long de l'échine
qui, surprenant, à la vie me ranime,
laissant le vent se glisser sur mon corps
comme une invitation, sans un remord,
à la débauche. Elle vainc sans résistance,
mon cœur ne semblant pas prendre conscience
du danger qui pourtant le menace,
de ne plus jamais sentir la trace
d'un quelconque amour, dans les tréfonds de
son âme ; jusqu'à en être malade.
Tout autour, je ne vois que désolation,
l'être Humain a perdu toute raison
et, devant ces horreurs, je m'abandonne,
fatigué, essoufflé, comme l'Automne.
Mes jambes me délaisse et je me noie
au milieu de criminel. J'ai si froid.