Adieu...
Gamine égoïste traversant la foule aux aguets,
à la recherche d'un sourire,
que pourrait offrir son joli visage,
il n'en est rien.
Elle prend un homme, et puis le jette
lorsque les temps sont durs.
Elle cache sous de fausses larmes
sa joie de plaire aux hommes.
Oubliés les sourires de mon amie
Oubliés les moments de joie, en ta compagnie,
Oubliés les rires, qui éclairaient ma journée
Oubliés les ébats amoureux.
Envolée comme une pétale de rose,
fanée par la vanité et le temps,
les joies de l'amour ont disparus,
il ne reste que la haine dans mon cœur.
Écrasé par l'innocence et la confiance,
aveugle, je m'en vais titubant,
une partie de moi laissée à terre,
entourée profondément sous les ruines
d'un palace en carton.
Adieu toi, un jour peut-être j'oublierai
de quoi sont capables certaines femmes,
merci pour la leçon de vie.
Les pieds rougis des braises étalées éparses,
restes d'un feu de joie autrefois grand,
je m'éloigne en direction d'un futur
qui semble si sombre.
Mon sourire est un masque,
mes pieds sont perdus,
mes mains tremblent
et ma confiance est nulle.