Force
Forêts embrasées.
Par un être regrettant sa beauté d'antan,
montagnes enneigées,
où les blancs flocons sont balayés par le vent.
Oh Terre hostile ;
qui protèges-tu sous cette furie céleste ?
Est-il si fragile
pour que tu délaisses sans regret ceux qui restent ?
Tu ne vois plus rien,
tu n'entends pas, cet appel d'êtres rescapés,
quand résonne au loin,
le fracas d'un clocher, implorant ta pitié.
Qui est-tu alors
pour ne jamais réagir ? As-tu un coeur de pierre
devant les trésors
que recèle l'immensité de cette Terre ?