poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Samedi 22 octobre 2011 à 11:00

Force

 

 

Forêts embrasées.

Par un être regrettant sa beauté d'antan,

montagnes enneigées,

où les blancs flocons sont balayés par le vent.

 

Oh Terre hostile ;

qui protèges-tu sous cette furie céleste ?

Est-il si fragile

pour que tu délaisses sans regret ceux qui restent ?

 

Tu ne vois plus rien,

tu n'entends pas, cet appel d'êtres rescapés,

quand résonne au loin,

le fracas d'un clocher, implorant ta pitié.

 

Qui est-tu alors

pour ne jamais réagir ? As-tu un coeur de pierre

devant les trésors

que recèle l'immensité de cette Terre ?

 


Mardi 18 octobre 2011 à 19:28

Cause du déluge

 

 

Au milieu d'une clairière,

petite, mais silencieuse,

(hormis le cri d'un pic vert)

ce dresse une église, si pieuse.

 

Et la rivière qui s'écoule,

chante un de ces tristes airs,

à la gloire de notre père.

Il pleure de tout son soûl,

 

devant la beauté d'un monde,

naissant sous ses chaudes larmes.

Mais lorsque des hommes tombent

sous l'assaut de quelques lames,

 

alors des éclairs surgissent

et sa terrible colère,

s'abat comme les ténèbres ;

les torrents ensevelissent

 

alors d'innocentes bêtes,

mourant par la faute d'un être,

un seul, qui ce croit le maître

mais n'attire que la tempête.

 


Dimanche 16 octobre 2011 à 21:43

Ce corps qui n'est pas le mien

 

 

Je suis étranger à cette

Terre, ou le peu qu'il en reste,

et ne me reconnais plus

dans ce corps, est-ce bien moi ?

 

Je ne les avais pourtant

pas ces deux bosses, hier,

ni ce ventre, qui me serre,

et pourquoi donc tout ce sang !

 

Oh ! Joie de l'adolescence

troublant chacun de mes sens,

sais-tu ce que je ressens

en me regardant bêtement.

 

Je me sens si peu présente

et mon humeur changeante,

ne m'attire que des ennuis.

Mettre fin à cette vie,

 

ne m'aidera sûrement

pas et pourtant maintenant,

je ne sais plus quoi faire.

Ah ! femme, la belle affaire.


Dimanche 16 octobre 2011 à 21:30

A l'infini

 

Tout ces cris qui m'échappent,

ils valsent et courent tout doucement

le long d'étroits murs, ne s'arrêtant jamais

et dispersent leurs plaintes maladives,

à qui les veux.

 

Tout ces feuilles jaunes, qui s'envolent

et disparaissent, par delà les montagnes,

elles quittent tristement, par ma fautes,

ce vieil arbres, qui les a vu naître.

 

La vie semble me fuir, s'échappant au loin,

quand je tente de l'amadouer,

et j'en reste pantois,

comme si finalement je n'étais pas fait pour elle.

 

Pourtant cette lueur, cet instinct,

qui fait que l'on doit survivre pour une cause,

se réveille, soudain, pour nous rappeler

que nous ne sommes pas seul sur Terre.


Jeudi 13 octobre 2011 à 20:45

Les pensées d'un poète

 

 

Ces textes écrit de ma plume

dans les moments d'infortunes

sont, sur cette feuille blanche,

des sentiments que je range.

 

Ils n'ont pas vraiment de sens,

preuve de quelques absences

et reflètent ma tristesse,

face aux êtres qui me blessent.

 

Mais que puis-je bien écrire

et comment puis-je décrire,

toutes ces folles pensées,

qui laissent mon coeur, blessé ?

 

Alors vient l'inspiration,

qui arrive sans raison,

couvrant ma page d'écritures,

folles et sans ratures.

 


Mardi 11 octobre 2011 à 0:04

Guerres

 

 

Des soldats traversent une rue, si calme,

où subsiste encore un peu de napalm,

ils respirent le parfum de sa fumée,

les restes d'une offensive passée ?

 

Ils marchent tous silencieux, aux abois,

leur doigt encore posé sur la gachette ;

commando de la mort, dictant sa loi

à des hommes, armés de machettes.

 

C'est un bien triste tableau, et pourtant,

un à un, il a traversé les âges.

Les Hommes ont cette haine, cette rage,

qui fait qu'ils ne s'avouent jamais perdant,

 

même lorsque l'ennemi règne en maître.

Il a suffit d'une seule explosion,

pour faire disparaître à jamais ces êtres

qui n'ont fait que suivre les instructions.

 

 

 


Dimanche 9 octobre 2011 à 21:35

http://poesies-poetiques.cowblog.fr/images/DSC1772.jpg
Être de l'eau

 

 

Va, divine princesse des flots,va tranquille,

femme au corps exquis promettant le bonheur

qui laisse échapper en coin un sourire moqueur.

Mes tentatives innocentes étaient bien futiles,

 

elles n'ont fait que rappeler mes multiples échecs

et réveiller des plaies, si bien enfouies en moi.

Si tu savais au moins, à quel point, je regrette

de t'avoir enlevée, sans égards de chez toi.

 

Nage à présent sans danger dans ton élément,

et fais scintiller au soleil tes superbes yeux.

Pour la dernière fois je te fais mes adieux,

et te dis de nager jusqu'au soleil levant.

 

Tu me réponds maladroitement par un signe

et me chante une de tes envoûtantes comptines,

comme je te comprends d'aimer la liberté

plutôt que toute une vie en captivité.


Jeudi 6 octobre 2011 à 17:00

http://poesies-poetiques.cowblog.fr/images/DSC1277-copie-1.jpgNuits et Jours

 

 

Le soleil disparaît

et s'empresse de cacher,

derrière champs et forêts,

mille et une beauté

 

dissimulées sur Terre.

Plus rien ne les éclaire,

leurs couleurs chatoyantes

sont devenues vacantes.

 

La lune fait sa loi

et l'on entend au loin

le cri d'un loup, sa joie

qui en effraie plus d'un.

 

Bien peut se risque à sortir

préférant au chaud, dormir,

plutôt qu'observer le ciel

et ses étoiles de miel.

 

Mais au petit matin,

quand la lumière revient,

la nature reprend

sa grande beauté d'antan.

 

Et ainsi ce répète

chaque journée sur Terre

qui permet à toute cette

vie d'être et de renaître.

 

 


Mercredi 5 octobre 2011 à 9:26

Adieux

 

 

Une étendue déserte,

la forêt qui m'entoure,

les feuilles sont si vertes,

le chemin de l'amour

que je quitte en pleurant,

me semble différent

je cours.

 

Je fuis un être aimé,

qui m'a donné sa haine,

et comme seul secours,

je n'ai que ce cher chêne,

comme moi, isolé,

dans cette zone oubliée,

à l'écart des dangers,

je cours.

 

Qu'espère-t-elle de lui,

de son amour caché,

ses yeux au soleil, luisent,

à force de pleurer,

anéantie pour toujours,

un âme inconsolable,

une larme sur le sable,

je cours

 

Je m'en vais de ce monde,

je n'ai plus rien à faire,

je n'ai plus qu'à me taire,

tel une goutte d'azur,

petite, insignifiante,

qui très lentement tombe

et coul'vers le néant,

je cours.


Mercredi 5 octobre 2011 à 8:25

Force de la Nature

 

 

Il balaie tout sur son passage,

arrachant aux maisons, leur toit,

puis, fait retentir sa voix

empreinte de colère, de rage.

Le Vent

 

Mais pourquoi s'en va-t-il si vite,

invisible et hors de portée ?

Il rythme pourtant notre vie,

alors mieux vaut ne pas l'arrêter.

Le Temps

 

Et cet homme assis sur le banc

qu'attend-t-il ainsi souriant,

les bras chargés d'odorantes fleurs

et la main posée sur le coeur ?

L'Amour

 

Mais les nuages arrivent, si peu

et le clocher sonne, si pieux,

rappelant aux fidèles apeurés

qu'on ne peut pas lui échapper.

La Mort


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