Guerres
Des soldats traversent une rue, si calme,
où subsiste encore un peu de napalm,
ils respirent le parfum de sa fumée,
les restes d'une offensive passée ?
Ils marchent tous silencieux, aux abois,
leur doigt encore posé sur la gachette ;
commando de la mort, dictant sa loi
à des hommes, armés de machettes.
C'est un bien triste tableau, et pourtant,
un à un, il a traversé les âges.
Les Hommes ont cette haine, cette rage,
qui fait qu'ils ne s'avouent jamais perdant,
même lorsque l'ennemi règne en maître.
Il a suffit d'une seule explosion,
pour faire disparaître à jamais ces êtres
qui n'ont fait que suivre les instructions.
amicalement
Claude