Être de la nuit
Ses longues moustaches frétillent
et ses yeux au soleil brillent
quand, ronronnant sur mes genoux
je lui caresse le cou.
Il se sent alors le maître,
regardant par la fenêtre
de pauvres égarés
en attente d'un dîner,
quand lui est au chaud, paisible
et où dormir est possible.
Quel plaisir a-t-on alors
quand tranquille il s'endort,
rêvant de tendres souris
à écrire sur ses manies ?
Ou quand soudain il surprend
de petits gestes innocents,
qui nous sont encore cachés
sans que l'on sache l'expliquer ?
Peut-être que ces secret
nous les aimons et envions
et que les êtres égarés
sensible, nous les recueillons.
Car malgré notre intelligence
on ne peut savoir ce qu'ils pensent.