poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Lundi 15 septembre 2014 à 2:00

Un oiseau noir


Gouttelettes incessantes se promenant sur son crâne,

Il a le cœur qui bat.

De vagues sons lui parviennent, puis plus rien,

Seul l’écho de sa respiration rencontrant la roche,

Demeure perceptible.

Les bras repliés en signe de protection et les yeux levés.

Il n’y a pas de pitié pour les faibles.

De petites fées volent au-dessus de lui

Et leur reflet d’un vert métallique,

Ne lui semble d’aucun secours.

Les traits tirés, fatigué de l’obscurité qui l’oppresse,

Il se laisse tomber.

Aucun cri ne retentit.

Apaisé, il s’en va rejoindre ses ancêtres dans l’au-delà.

Mortel tu es poussière,

Et le royaume des morts te fera oublier ta tristesse.

Ô jeune homme, tu ne seras pas oublié pour cette maladresse.

 

Vendredi 3 janvier 2014 à 22:01

Cauchemar

 

 

 

J'ai connu la gloire,

le trépas d'hommes, d'amis, de parents

qui comme moi avançait insouciant

sans même la voir.

 

J'ai connu l'amour,

le frémissement qui parcours l'échine,

les journées qui à sa vue s'illumine,

et plus rien autour.

 

J'ai connu l'espoir,

de m'allonger un jour sans réfléchir

et d'entendre les enfants autour, rire,

sans même les voir.

 

J'ai connu la peur,

qu'un jour, je ne ressentirai plus rien,

qu'autour, tout serait triste et silencieux,

et sans son odeur


Mardi 19 mars 2013 à 22:05

Peur de soit-même

 

 

Qui es-tu toi

arrête toi, ne t'en vas pas,

laisse moi voir ton visage

et ses traits fatigués.

 

Tu n'es pas humain

tes yeux ne sont que flammes

et pourtant mon chemin, ici,

ils éclairent, et me guide.

 

Je ne doute pas de toi,

tu es mauvais, la face cachée,

mais découvert, tu deviens un bébé

chétif, innocent et fragile.

 

Maintenant dis moi ton nom

toi que je pense connaître

car rencontré au cours de mes rêves,

et laisse moi vivre ma vie.

 

Esprit dérangé, par les événements

passé, je dois me reposer

surmonter mes peurs et vaincre

ma double personnalité.

 

 

 


Jeudi 14 mars 2013 à 21:11

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Sentiments

 

 

Des battements d'ailes résonnent

sourds, comme venant d'une grotte,

tout près de mon visage, s'estompent,

puis reviennent, plus proches.

 

Qu'est ce donc ce bruit familier

qui semble prendre naissance,

au creux de mon sein ?

 

Ô bruit entêtant, presque mécanique,

et cette douleur au coeur,

que m'a-t-on fait depuis ce jour là,

depuis que je t'ai vu toi.

 

Roulements de tambour,

mon coeur est si lourd

et mes gestes si maladroits

quand je suis prêt de toi.

 

Il ne faudra qu'un regard,

dirigé sur moi par hasard

pour que mes muscles se relâchent

et que mon coeur essoufflé, lache.


Dimanche 12 août 2012 à 5:21

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Un dernier voyage

 

 

Bercé pas le vent

et ses plaintes infinies

je vais de l'avant

retrouver l'océan, la pluie,

 

au milieu d'êtres morts

ou vivants, qu'importe

je suis inconscient, serein,

on guide mes pas.

 

Soumis au temps

aux cliquetis grinçants

de ses horloges, sans cœur,

l'herbe jaunie, tendre

 

les feuilles aussi, tombent

comblées d'un espoir aveugle,

d'un futur plus clément

quand autour, la vie pleure.


Samedi 4 août 2012 à 21:18

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Sad Man

 

 

Replié au milieu de son lit malade

un homme au cheveux grisonnant, gît.

son visage est parsemé de fleuves

et troué des clapotis de la pluie.

 

Il caresse le temps qui l'échappe,

pensant à ceux qui l'ont oublié,

avec qui il avait tant partagé

durant tout ces temps, de misère.

 

Le soleil de ses doigts, l'enveloppe,

quand autour, la vie calme elle, s'écoule,

survit, dans un ronron régulier

et lui chuchote quelques mots

 

familier ; il fait la sourde oreille.

Pourtant, il semblait bien éveillé,

ses yeux blancs étaient grand ouvert

et du sang coule encore, sur son corps.


Vendredi 27 juillet 2012 à 17:00

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Observation

 

 

J'ai pour petite manie,

d'observer, d'écrire la vie

d'en extraire chaque détails

comme de vulgaires brins de pailles

 

Assoiffé de connaissance

je ne sais par où commencer

et tandis que mon esprit pense

mes yeux ne cesse de frétiller.

 

Je suis venu en canoë

touché de mes doigts engourdis

des rivières sortis de leur lit

parties rencontré la forêt.

 

Je me sens frêle et débile

et c'est un des buts recherché ;

contre les idées malades et vils

a quoi bon être beau et riche.

 


Vendredi 20 juillet 2012 à 8:22

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Bohémien

 

 

Il marche sur les routes,

un maigre sac pour maison

et le sourire aux lèvres,

contemple tout ce qui l'entoure


sans ressentir, ni crainte,

ni faim ou froid ; a quoi bon

gacher une chance, d'en jouir 

quand tout est si simple.


Ses yeux d'un noir avide 

ses oreilles tendues, aux aguets 

et son nez respirant les essences 

d'une nature toujours plus addictive


font partit du voyage, car,

sans carte ou boussoles, babioles,

les richesses que la vie nous donne 

sont bien suffisante ; et même


lorsque l'on se sent perdu,

un simple regard au ciel, éperdu,

nous apaise et guide nos pas.

J'en fais à présent partis


bercé par le vent, au coin du feu

de ces aventuriers inconnus

qui ont pour seul trésor

leur vie a l'air libre.



Samedi 14 juillet 2012 à 3:59

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Jeune

 

 

A peine né, et déjà aux aguets,

attentifs aux moindre nouveautés

qui peuvent passer à sa portée ;

il sait que seul, il est en danger.

 

Il a les yeux d'un bleu limpide

et sa croupe est parsemée de taches,

derrière lui c'est l'immensité, le vide

auquel plus rien ne l'attache.

 

Pourtant, suivant les pas de sa mère

et quelques' un de ses instincts primaires

ils marche d'un pas vigoureux

la tête levée, les yeux belliqueux

 

Car il sait dans son fort intérieur

qu'il ne ressentira plus la peur,

et deviendra grand, beau et fort

pour après, affronter ses mentors.


Vendredi 13 juillet 2012 à 7:29

Terre

 

 

Contrées sauvages,

inondées par le soleil

je vous admire

du mieux que je peux.

 

Comment résister a tout cette vie

qui vibre et joui

chaque jours

comme si c'était

 

une quête,

ou juste un désire de survivre

transmettre l'espèce,

qui ne peut que fasciner.

 

Des secrets, tant exploités

par tant d'avidés

qui quelques fois, feraient mieux

de rester secret.

 

Ô toi que je respecte,

je n'ai qu'un souhait, vivre en toi,

j'en rêve, jour et nuit

en écoutant ton appel.

 

Tout est si beau, si calme

je ne m'en lasse pas

je l'ai en moi, je suis prêt.

Emmène moi.

 

 

 

 


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