Un oiseau noir
Gouttelettes incessantes se promenant sur son crâne,
Il a le cœur qui bat.
De vagues sons lui parviennent, puis plus rien,
Seul l’écho de sa respiration rencontrant la roche,
Demeure perceptible.
Les bras repliés en signe de protection et les yeux levés.
Il n’y a pas de pitié pour les faibles.
De petites fées volent au-dessus de lui
Et leur reflet d’un vert métallique,
Ne lui semble d’aucun secours.
Les traits tirés, fatigué de l’obscurité qui l’oppresse,
Il se laisse tomber.
Aucun cri ne retentit.
Apaisé, il s’en va rejoindre ses ancêtres dans l’au-delà.
Mortel tu es poussière,
Et le royaume des morts te fera oublier ta tristesse.
Ô jeune homme, tu ne seras pas oublié pour cette maladresse.
un poètique coucou du troubadour