poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Mercredi 3 novembre 2010 à 17:40

Naissance

 

Une rose danse, la pluie coulant,

Un oiseau chante, le printemps arrivant.

Et toi pieds nus, tu marches, tu cours, tu danses

au rythme de la rosée.

 

Vêtue de blanc, les cheveux au vent,

ton visage sourit, mais tes yeux pleurent.

Tes mains levées au ciel semblent implorer,

elles sont rouge sang.

Un corps à côté naît.

 

Il ne pleut plus, il n'y a plus de bruit,

plus d'oiseaux chantants, plus de roses dansants,

seulement ce cri strident,

qui ébranle la nuit.

 


Mercredi 3 novembre 2010 à 17:39

La Dame Blanche

 

 

Sur ce chemin délaissé par l'homme,

où les herbes ont repris leurs droits,

il ne reste plus qu'un faible espace,

laissé par les animaux.

 

Au bout de ce chemin,

il y a une source,

où viennent boire les êtres de la forêt.

Buvant au milieu des oiseaux,

il y a cette femme, nappée de blanc,

comme pour un mariage.

 

Le silence de cet endroit

est total,

pas le moindre vent, pas le moindre chant,

si ce n'est ce bourdonnement incessant

 

A côté de cette femme,

un objet brille, intensément,

il est rouge sang


Mercredi 3 novembre 2010 à 17:31

Rêve

 

 

Le bruissement des feuilles sur l'herbe,

sous tes pas léger,

ce son que l'on pourrait reconnaître entre mille,

que l'on oublie jamais, qui nous transperce,

tellement il est puissant, et qui tout doucement,

s'arrête alors qu'on s'y attend le moins.

On l'appel le vent de l'amour.

Le rêve s'arrête ici, le vent est en folie

et ce n'est plus qu'un souvenir.

C'est l'automne.


Mercredi 3 novembre 2010 à 17:30

Folie

 

 

Les étoiles dansent dans ce noir profond,

une valse effrénée, qui m'entraine et me noie.

Où suis-je ? Perdu au milieu de nul part?

Où seul se distingue le blanc et le noir,

dans un mélange confus.

Je suis seul à distinguer un visage

qui semble m'appeler, pour ne plus revenir.

Je tombe et me rattrape a toi.

Disparu,

Tu n'étais qu'un mirage.

 


Mercredi 3 novembre 2010 à 17:28

Balade nocturne

 

 

Un ciel piqueté d'étoiles,

une lune brillant intensément,

les oiseaux obscurcis par la nuit,

chassant des rongeurs effrayés, puant la sueur et la peur.

Une pluie coulant à peine,

s'infiltrant dans les ornières ; pour se muer en océan.

Une répétition du monde,

où le temps n'a pas d'emprises.

Le doux crissement des arbres, gémissants au vent,

suivi du battement caractéristique,

des reines de la nuit, emplissent l'atmosphère.

Le vent, entrainant les effluves,

des sapins, de la douleur et du cri

continuel des sous-bois.

Une souffrance continue,

que cependant, peu semblent entendre.

Je marche et m'émerveille ;

contemplant mon ombres mouvantes sur le sol,

s'unissant aux arbres.

 

 

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