poesies-poetiques

poèmes d'un soir, poèmes d'un loir

Dimanche 6 novembre 2011 à 20:18

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Peau
écaillée

 

 

Eh toi ! Perché sur ton arbre

qui es-tu pour me siffler

ainsi, descend de ce pommier

ou je sors un de mes sabres !

 

Tu ne m’effraies pas du tout

avec tes crocs acérés

que tu utilises surtout

pour les souris effrayées,

 

maintenant regarde moi

avec tes beaux yeux jaunes,

enroule toi sur mon bras

tandis que ta queue sonne.

 

Pourquoi toutes ces blessures

parsèment ta queue écaillée,

autant de violences passées

reçues autour des masures ?

 

Quelle tristesse de voir ça

quand on connaît ta beauté,

tu ne le mérites pas,

viens sur mon cou te lover.

 


Jeudi 3 novembre 2011 à 21:04

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Bonheur retrouvé

 

 

Oh ! Joie qui m'habite et envahit mon corps,

ne t'en vas pas, il n'y a rien dehors,

reste avec moi et réchauffe mon coeur,

j'ai trop souvent côtoyé la douleur.

 

Accorde moi au moins cette faveur

pour, que dans mon lit le soir, je ne pleure ;

illumine mon visage d'un éclat

si pure, que l'on ne verra que moi.

 

Des portes s'ouvriront alors soudain,

sans que je fasse mine de les ouvrir,

car il ne suffisait que d'un sourire.

 

Je m'étais alors bien emprisonné

dans un univers sombre et sans pitié,

quand tout autour de moi, le soleil brillait.


Dimanche 30 octobre 2011 à 11:54

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Être de la nuit

 

 

Ses longues moustaches frétillent

et ses yeux au soleil brillent

quand, ronronnant sur mes genoux

je lui caresse le cou.

 

Il se sent alors le maître,

regardant par la fenêtre

de pauvres égarés

en attente d'un dîner,

 

quand lui est au chaud, paisible

et où dormir est possible.

Quel plaisir a-t-on alors

quand tranquille il s'endort,

 

rêvant de tendres souris

à écrire sur ses manies ?

Ou quand soudain il surprend

de petits gestes innocents,

 

qui nous sont encore cachés

sans que l'on sache l'expliquer ?

Peut-être que ces secret

nous les aimons et envions

 

et que les êtres égarés

sensible, nous les recueillons.

Car malgré notre intelligence

on ne peut savoir ce qu'ils pensent.


Mardi 25 octobre 2011 à 17:04

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Ange de la nuit


C'est une fille tout en noir,

qui marche sur un trottoir,

elle semble frigorifiée

sous cette nuit si glacée

 

mais elle n'en a que faire,

sa vie la désespère.

Elle bouscule les passants,

remémorant ses tourments,

 

écoutant les rares oiseaux

et toutes ces gouttes d'eau.

Elle n'a qu'un rêve à présent,

voler pendant un instant.

 

Alors ne réfléchissant pas,

elle soulève ses petits bras

et court sur les lignes

blanches, pas très maligne.

 

Et soudain ses pieds décollent,

elle sourie, elle n'a pas peur ;

elle est si belle quand elle vole,

éclairée par des projecteurs.

 


Samedi 22 octobre 2011 à 11:00

Force

 

 

Forêts embrasées.

Par un être regrettant sa beauté d'antan,

montagnes enneigées,

où les blancs flocons sont balayés par le vent.

 

Oh Terre hostile ;

qui protèges-tu sous cette furie céleste ?

Est-il si fragile

pour que tu délaisses sans regret ceux qui restent ?

 

Tu ne vois plus rien,

tu n'entends pas, cet appel d'êtres rescapés,

quand résonne au loin,

le fracas d'un clocher, implorant ta pitié.

 

Qui est-tu alors

pour ne jamais réagir ? As-tu un coeur de pierre

devant les trésors

que recèle l'immensité de cette Terre ?

 


Mardi 18 octobre 2011 à 19:28

Cause du déluge

 

 

Au milieu d'une clairière,

petite, mais silencieuse,

(hormis le cri d'un pic vert)

ce dresse une église, si pieuse.

 

Et la rivière qui s'écoule,

chante un de ces tristes airs,

à la gloire de notre père.

Il pleure de tout son soûl,

 

devant la beauté d'un monde,

naissant sous ses chaudes larmes.

Mais lorsque des hommes tombent

sous l'assaut de quelques lames,

 

alors des éclairs surgissent

et sa terrible colère,

s'abat comme les ténèbres ;

les torrents ensevelissent

 

alors d'innocentes bêtes,

mourant par la faute d'un être,

un seul, qui ce croit le maître

mais n'attire que la tempête.

 


Dimanche 16 octobre 2011 à 21:43

Ce corps qui n'est pas le mien

 

 

Je suis étranger à cette

Terre, ou le peu qu'il en reste,

et ne me reconnais plus

dans ce corps, est-ce bien moi ?

 

Je ne les avais pourtant

pas ces deux bosses, hier,

ni ce ventre, qui me serre,

et pourquoi donc tout ce sang !

 

Oh ! Joie de l'adolescence

troublant chacun de mes sens,

sais-tu ce que je ressens

en me regardant bêtement.

 

Je me sens si peu présente

et mon humeur changeante,

ne m'attire que des ennuis.

Mettre fin à cette vie,

 

ne m'aidera sûrement

pas et pourtant maintenant,

je ne sais plus quoi faire.

Ah ! femme, la belle affaire.


Jeudi 13 octobre 2011 à 20:45

Les pensées d'un poète

 

 

Ces textes écrit de ma plume

dans les moments d'infortunes

sont, sur cette feuille blanche,

des sentiments que je range.

 

Ils n'ont pas vraiment de sens,

preuve de quelques absences

et reflètent ma tristesse,

face aux êtres qui me blessent.

 

Mais que puis-je bien écrire

et comment puis-je décrire,

toutes ces folles pensées,

qui laissent mon coeur, blessé ?

 

Alors vient l'inspiration,

qui arrive sans raison,

couvrant ma page d'écritures,

folles et sans ratures.

 


Mardi 11 octobre 2011 à 0:04

Guerres

 

 

Des soldats traversent une rue, si calme,

où subsiste encore un peu de napalm,

ils respirent le parfum de sa fumée,

les restes d'une offensive passée ?

 

Ils marchent tous silencieux, aux abois,

leur doigt encore posé sur la gachette ;

commando de la mort, dictant sa loi

à des hommes, armés de machettes.

 

C'est un bien triste tableau, et pourtant,

un à un, il a traversé les âges.

Les Hommes ont cette haine, cette rage,

qui fait qu'ils ne s'avouent jamais perdant,

 

même lorsque l'ennemi règne en maître.

Il a suffit d'une seule explosion,

pour faire disparaître à jamais ces êtres

qui n'ont fait que suivre les instructions.

 

 

 


Dimanche 9 octobre 2011 à 21:35

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Être de l'eau

 

 

Va, divine princesse des flots,va tranquille,

femme au corps exquis promettant le bonheur

qui laisse échapper en coin un sourire moqueur.

Mes tentatives innocentes étaient bien futiles,

 

elles n'ont fait que rappeler mes multiples échecs

et réveiller des plaies, si bien enfouies en moi.

Si tu savais au moins, à quel point, je regrette

de t'avoir enlevée, sans égards de chez toi.

 

Nage à présent sans danger dans ton élément,

et fais scintiller au soleil tes superbes yeux.

Pour la dernière fois je te fais mes adieux,

et te dis de nager jusqu'au soleil levant.

 

Tu me réponds maladroitement par un signe

et me chante une de tes envoûtantes comptines,

comme je te comprends d'aimer la liberté

plutôt que toute une vie en captivité.


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