Peau écaillée
Eh toi ! Perché sur ton arbre
qui es-tu pour me siffler
ainsi, descend de ce pommier
ou je sors un de mes sabres !
Tu ne m’effraies pas du tout
avec tes crocs acérés
que tu utilises surtout
pour les souris effrayées,
maintenant regarde moi
avec tes beaux yeux jaunes,
enroule toi sur mon bras
tandis que ta queue sonne.
Pourquoi toutes ces blessures
parsèment ta queue écaillée,
autant de violences passées
reçues autour des masures ?
Quelle tristesse de voir ça
quand on connaît ta beauté,
tu ne le mérites pas,
viens sur mon cou te lover.