Seul face à la pluie
Quand le clapotis de l'eau,
s'écrasant sur les vitres
nous sort de notre ennuie,
c'est alors le moment de se demander
ce qu'est notre vie ;
avec quelle brique nous l'avons construit
et de quelle couleur aussi,
et ainsi nous montrer à quelle point
elle est joyeuse, ou triste
et frêle ou solide.
Et puis les saisons passe,
elle part dans l'oubli,
car le feu au chaud dans sa cheminée,
n'a pas été assez bien attisé,
rien n'a été ajouté,
pas même une brindille.
Elle aiderait pourtant,
ne serait-ce qu'un instant,
une flamme, et éclairerait ces pièes,
si vide.
Il ne reste alors qu'une chose,
crier, en espérant alors,
que les murs, autour, le supporterons
car sinon, il faudra tout reconstruire.
coucou Alexandre.
joli poème.
face à la pluie, la grisaille du temps, trouver du soleil intérieur
les saisons filent,s'enchainent puis reviennent dans la ronde du temps.
A+ du troubadour Emmanuel