A une déesse
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
où le temps et l'humeur est rythmé des saisons,
d'une incroyable beauté difficile à plaire,
qui pourtant nous séduit quand elle est en colère.
Tes yeux se perdant au loin, cherchant un féal
parcourent les plaines, les montagnes, le canal.
Rien ne semble pouvoir arrêter ce regard
qui viole et transperce chaque être sans égard.
Viens-tu d'un ciel profond, ou sors-tu de l'abîme,
un triste et sombre brouillard vole dans tes yeux,
secouant tous les arbres jusque dans la cime,
et éclairant d'une lueur blanche, les cieux,
Tu vogues sur les eaux, tes cheveux bruns flottant,
ton esprit traversant les montagnes, les champs,
ne remarque pas l'homme sur l'autre rive,
prise par le courant, tu pars à la dérive.
Le corps enveloppé d'un linceul blanc, avance,
lentement il trouble la surface de l'eau,
puis se perd dans ces beaux paysages hivernaux ;
seul la mort nageant à côté de lui, danse.
encore un très joli texte à lire par ici
bonne journée àtoi et A+
du troubadour Emmanuel